L’eau a beau être la plus indispensable des boissons, et sa consommation reconnue comme utile pour éviter la déshydratation, l’EFSA a rejeté la demande d’allégation de santé l’effet de l’or bleu.
La saga des allégations se poursuit, avec des avis formulés par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) qui ne sont pas toujours faciles à comprendre… C’est le cas du rejet d’une demande d’allégation de réduction du risque de maladie (article 14) introduite par deux professeurs allemands, qui avaient pourtant formulé une proposition qui, d’un point de vue nutritionnel, semblait parfaitement censée.
L’allégation revendiquée était: «La consommation régulière de quantités significatives d’eau peut réduire le risque de développement de la déshydratation et la baisse de performance concomitante». Sachant qu’il est indéniable que boire de l’eau en suffisance est une mesure de prévention pour la déshydratation et que l’on reconnaît qu’une diminution d’à peine 1 à 2% de la teneur en eau de l’organisme suffit à engendrer une diminution de la performance, cela semble logique.
Toutefois, le groupe Produits Diététique, Nutrition et Allergies (NDA) de l’EFSA a prononcé un avis défavorable, non par manque de sens, mais pour des raisons plus techniques: la déshydratation est considérée comme étant une mesure de la maladie, et pas une réduction de facteur de risque de maladie, comme requis dans la réglementation sur les allégations de réduction du risque de maladie…