Etre flexitarien, végétarien, végétalien ou vegan… sont des modes alimentaires qui explosent en Europe. L’offre s’adapte et s’étoffe, ce qui pose des problèmes pratiques, en l’absence d’harmonisation. Un obstacle qu’entend solutionner le législateur, en lui apportant un cadre dès 2019.
Les linéaires des supermarchés ne trompent pas. La montée en puissance du végétarisme, et surtout du veganisme, est réelle depuis 1 à 2 ans. Selon Google Trends, les consommateurs recherchent deux fois plus sur Internet le terme «vegan» que l’année dernière, à la même période. En Europe, les champions du végétarisme sont les Allemands et les Italiens (environ 10% de convertis, contre 1,7% seulement dans notre pays).
Choisir en connaissance de cause
Diverses tendances concernent le végétarisme et le végétalisme, alors que le veganisme se veut lui plus extrême (c’est l’exploitation même des animaux qui est rejetée). Pour le consommateur intéressé ou pratiquant, l’absence de législation sur le sujet est un frein pour trouver l’information dont il a besoin, et choisir ses produits en connaissance de cause. Compte tenu de l’évolution du phénomène, il est donc temps de légiférer au niveau européen.
Du temps pour règlementer le végétarisme
Car l’effet n’est pas de mode, au contraire, il s’accélère. Les prévisions sont claires, le cabinet d’étude Mintel avait noté cette année dans son rapport sur les tendances alimentaires, qu’il y en a une majeure qui serait «végétale».
En 2018, la tendance devrait s’accélérer, au grand détriment de la viande, dont la consommation continuera probablement à chuter, au profit des alternatives végétales. Fort de ce constat, mais également encouragée par différents groupes de pression, la Commission européenne annonce donc qu’elle entamera le processus d’établissement d’une définition légale de l’alimentation végétarienne et végétalienne en 2019.
L’objectif est simple: s’assurer que les législations dans l’UE produisent les avantages attendus pour les citoyens, les entreprises et la société, et que l’étiquetage des produits végétariens et végétaliens soit désormais plus transparent.
Tres bonne nouvelle pour notre planete, le respect de la vie des animaux et notre sante. Merci pour ces informations Nicolas.