Des chercheurs australiens rapportent qu’un BMI élevé avant la grossesse est associé à une augmentation de l’adiposité et de l’inflammation chez le nouveau-né.
Avant, pendant et après la grossesse
Les influences que peuvent avoir certaines caractéristiques des parents avant la conception sur la progéniture font l’objet d’une attention croissante. Le poids de la maman avant la grossesse pourrait bien être un de ces facteurs.
C’est en tout cas ce que suggèrent les travaux menés par une équipe australienne et publiés dans la revue Pediatric Obesity. Leurs observations ont porté sur plus de 1.000 mamans et leur enfant, chez qui des prélèvements sanguins ont été effectués à 28 semaines de gestation, ainsi que par le cordon ombilical. D’autres mesures ont été effectuées auprès d’un sous-groupe de 161 enfants nés à terme.
BMI de la maman
Les résultats montrent que le BMI de la maman avant la grossesse est corrélé de façon positive à une augmentation du poids de naissance, ainsi qu’à l’épaisseur du pli cutané du nouveau-né. La teneur en CRP, marqueur de l’inflammation, dans le cordon ombilical s’avère elle aussi associée au poids avant la conception.
Les auteurs concluent qu’un BMI élevé avant la grossesse est associé à une augmentation de l’adiposité et de l’inflammation chez le nouveau-né, et que ces associations pourraient être partiellement médiées par l’inflammation chez la maman au cours de la grossesse.