Des symptômes comparables à ceux d’une grippe, voilà à quoi s’attendre lorsqu’on entreprend un régime cétogène. C’est ce qui ressort d’une étude basée sur l’analyse de forums en ligne. Cette «grippe cétogène» atteint son pic au cours des 7 premiers jours.
Le régime cétogène consiste à quasiment supprimer les glucides sous toutes leurs formes. Privé de glucose, l’organisme tente d’en produire par une autre voie, ce qui génère des corps cétoniques servant de carburant alternatif au cerveau. Mis à part certaines formes d’épilepsie, où cette stratégie semble donner des résultats, cette réduction extrême des glucides n’a jamais prouvé sa supériorité pour perdre du poids de façon durable.
Et le régime cétogène pose énormément de questions sur les effets néfastes à long terme sur la santé. Malgré cela, il reste très populaire pour perdre du poids, mais aussi en cas de diabète de type 2 et même pour lutter contre le cancer…
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À la recherche des manifestations du régime cétogène
Cette «grippe cétogène» n’est bien entendu pas une grippe virale, mais le nom donné à une constellation de symptômes transitoires, tels que:
- fatigue,
- nausées,
- étourdissements,
- diminution de l’énergie,
- sensation de faiblesse,
- altérations du rythme cardiaque.
Elle a été décrite par une équipe de chercheurs australiens, qui ont mené l’enquête sur ce qui se rapporte sur le net. Ils ont recensé 43 forums évoquant cette symptomatique, scruté 448 post de 300 utilisateurs uniques et trouvé 256 descriptions de symptômes de «grippe cétogène».
«Les symptômes ressentis par de nombreuses personnes renforcent les preuves sur les effets secondaires liés à un régime cétogène.»
Dr Emmanuelle Bostock (Menzis Institute for medical Research, University of Tasmanie, Australie)
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Une «grippe cétogène» modérée à sévère
Cette recherche rapporte aussi que les symptômes culminaient au cours de la première semaine. La gravité de cette pseudo grippe se classe comme suit:
- légère dans 25% des cas,
- modérée dans 38% des cas,
- sévère dans 37% des cas.
La «bonne nouvelle», c’est que les auteurs ont constaté son caractère transitoire, puisque tout semble rentrer dans l’ordre après 4 semaines.
Bien entendu, cette étude a des limites, puisqu’elle se base sur des discussions entre personnes, et non sur des faits avérés. Néanmoins, elle fait apparaitre de façon plus structurée et cohérente bon nombre d’aspects négatifs qui ont depuis longtemps été évoqués avec cette méthode.
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