Les noix ont déjà montré des effets intéressants dans le domaine cardiovasculaire. Cette fois, c’est face au cancer de la prostate que les noix livrent des résultats encourageants, sur base d’une étude menée chez l’animal.
Parfois boudées en raison de leur richesse en graisse, les noix affichent cependant un profil nutritionnel flatteur, avec notamment des teneurs particulièrement attrayantes en acide alpha-linolénique (oméga-3), en vitamine E, en magnésium et autres antioxydants.
Des études cliniques ont montré que la consommation de noix pouvait:
- réduire certains paramètres de l’inflammation systémique,
- améliorer la vasodilatation dépendant de l’endothélium,
- réduire les taux sériques d’oméga-6.
Jusqu’à présent, ces effets ont principalement été associés à des bénéfices cardiovasculaires, mais ils pourraient aussi se révéler intéressants face à certains cancers, dont le cancer de la prostate.
Des chercheurs de l’Université du Texas ont mené une étude auprès d’un modèle murin porteur de cellules prostatiques cancéreuses humaines. Les animaux ont été nourris soit avec une alimentation standard, soit avec une alimentation enrichie en noix. La quantité de noix administrée quotidiennement aux animaux correspondait à l’équivalent de deux poignées de noix pour l’humain.
Les résultats, publiés dans la revue Cancer Investigation, montrent que 18% des animaux nourris aux noix développent un cancer de la prostate, contre 44% des animaux du groupe contrôle. De plus, la taille des tumeurs observée chez les animaux nourris aux noix était environ 4 fois inférieure à celle des animaux du groupe contrôle.
Même si le potentiel anti-cancérigène des noix doit encore trouver confirmation chez l’homme, cette étude ne fait que renforcer l’intérêt des noix dans une alimentation équilibrée.