Une nouvelle étude de Harvard rapporte que les personnes ayant augmenté leur consommation de café bénéficient d’une réduction modeste du risque de diabète de type 2.
Plusieurs études ont déjà rapporté l’existence d’une association inverse entre la consommation de café et la prévalence du diabète de type 2. Cette fois, c’est l’évolution de la consommation de café au cours d’une période de 4 ans, en rapport avec la survenue de la maladie, qui a fait l’objet d’investigations de la part d’une équipe de l’École de santé publique de Harvard.
L’étude, qui porte sur 3 grandes cohortes totalisant plus de 95.000 femmes et 27.000 hommes, a analysé les données de la consommation de café, avec et sans caféine, et de thé. Les résultats, publiés dans la revue Diabetologia, rapportent que les personnes qui ont augmenté leur consommation de café de plus d’une tasse par jour (1,69 en moyenne) bénéficient d’un risque de diabète réduit de 11%, par rapport à celles qui n’ont pas modifié leur consommation.
À l’inverse, ceux qui ont réduit leur consommation de café de plus d’une tasse par jour (2 en moyenne), voient leur risque de diabète augmenter de 17%. Aucun effet n’est pas contre observé pour le café décaféiné ou le thé.
Frank Hu, coauteur de l’étude, explique que le café pourrait bel et bien avoir des effets bénéfiques pour la santé, même s’il ne constitue qu’un facteur parmi de nombreux autres facteurs impliqués dans le diabète.
Shilpa N. et al., Diabetologia, online 24/04/2014.