La collation est un vrai sujet, et elle est souvent déséquilibrée. Outre sa composition nutritionnelle, c’est aussi son degré de transformation qui est jugé préoccupant. Le fromage présente à cet égard plusieurs atouts…
Le sondage sur la collation mené par Food in Action et le groupe Bel auprès de professionnels de la nutrition1 a révélé l’importance du sujet de la collation en consultation. Et aussi le fait qu’elle s’avère rarement équilibrée, et prise sous le couvert des émotions. Si la teneur en sucres ajoutés constitue le premier critère de choix pour conseiller une collation pour les répondants francophones (70 %), c’est la teneur en fibre qui arrive en tête chez les néerlandophones. Mais le degré de transformation et la naturalité constituent aussi une préoccupation majeure…
Degré de transformation et naturalité préoccupent
Ainsi, le degré de transformation arrive en deuxième place du côté francophone (55 %), alors que la naturalité de la collation est en 3e position du côté des néerlandophones (31 %, après la teneur en protéines (55 %). On voit donc qu’au côté de la composition nutritionnelle, une autre dimension fait son apparition. C’est probablement lié au fait que la collation laisse la part belle à des aliments ultra-transformés, souvent riches en sucres, graisses saturées et/ou en sel, et peut contenir des additifs divers et des arômes artificiels. Récemment, l’Organisme public Sciensano a dénoncé l’excède de publicité pour des aliments ultra-transformés autour des écoles : celles-ci représentent un tiers des publicités, un autre tiers étant représenté par des publicités pour des boissons alcoolisées2.
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Le fromage, une collation au naturel
Le fromage est un aliment certes transformé, comme le yaourt ou le pain. Mais il présente de nombreux atouts pour une collation saine. Outre le fait qu’il ne contient pas de sucres ajoutés, qu’il apporte des quantités intéressantes de protéines et de calcium, le fromage présente une naturalité bien supérieure à de nombreuses collations industrielles, avec une liste d’ingrédients généralement réduite. Dans certains cas, le fromage, par la voie de l’enrichissement, peut aussi constituer un vecteur intéressant pour fournir des micronutriments qui font défaut dans l’alimentation, selon les régions dans le monde.
Densité nutritionnelle et densité énergétique
Outre sa densité nutritionnelle élevée, le formage présente aussi une densité énergétique élevée, ce qui fait qu’il est pénalisé dans le Nutri-Score, qui ne prend pas en compte son apport en calcium par exemple, ou encore le fait que malgré sa teneur en acides gras saturés, le fromage n’est pas associé à une augmentation du risque cardiovasculaire. Mais le fromage fait partie des produits laitiers, une famille dont la place dans l’alimentation est officiellement recommandée dans les recommandations alimentaires. Et la collation, si souvent déséquilibrée, est un bon moment pour troquer une denrée nutritionnellement peu utile par du fromage, en quantité adaptée aux besoins.
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En collaboration avec le groupe Bel
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