Les nouveaux tests prévoient un contrôle renforcé de la teneur en iode 131 et en césium 134 et 137, sur les produits issus des 12 préfectures japonaises les plus affectées par la catastrophe, avant de quitter le Japon et à leur arrivée sur le territoire de l’Union. Les produits alimentaires issus des 35 autres préfectures japonaises devront être accompagnés d’un certificat d’origine. Ils seront également soumis à des tests en Europe.
Entrées en vigueur le lundi 28 mars, ces mesures imposent en outre aux importateurs de produits japonais de signaler l’arrivée de toute cargaison deux jours au moins avant son arrivée sur le sol européen.
La Commission européenne se veut toutefois rassurante quant au niveau de risque, rappelant que les importations européennes d’aliments du Japon restent assez marginales. Elles se chiffraient en 2010 à 187 millions d’euros pour les produits agricoles et à 18 millions d’euros pour les poissons.
En Belgique, moins d’une tonne de poissons et crustacés ont été importés directement du Japon en 2010. Contrairement aux idées reçues, la plupart des poissons utilisés en Belgique dans la restauration japonaise proviennent en fait d’élevage ou de la pêche en Europe. Des produits végétaux tels que le soja, les épices ou les algues ont également été importés, mais en quantités très limitées. L’heure n’est donc certainement pas à la panique…
Source: AFSCA, 25 mars 2011.