Selon une étude australienne, le comportement alimentaire et l’activité physique des femmes sont régis par ce qu’elles considèrent comme étant la norme. Et les bons exemples seraient largement imités.
Plus les femmes pensent que les autres femmes pratiquent une activité physique ou mangent sainement, plus elles en font autant. Voilà les conclusions d’une étude australienne conduite auprès de 3610 femmes âgées de 18 à 46 ans.
Le verdict de cette étude est implacable. Tous les paramètres suivis, grâce à un questionnaire, étaient positivement associés à la norme sociale : «la pratique d’une activité physique de loisir modérée à vigoureuse», «la marche», «les déplacements en vélo», «la consommation de fruits et légumes» ou «la fréquentation de fast-food» et «la prise de boissons sucrées» sont reflétés par la norme.
Selon les auteurs de l’étude, les femmes considéreraient ces comportements comme « normaux » ou socialement souhaitables: elles seraient donc plus favorables à les adopter, les considérant comme valorisant et comme facteurs d’insertion.
Pas sûr, que la perception soit la même du côté masculin… Mais un bon message à continuer à véhiculer en tout cas dans les magazines féminins.
Source: K. Ball et al. International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity 2010 Dec; 7(1):86.