Les résultats proviennent d’une étude de cas menée auprès de 29.000 personnes de 52 pays d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Australie et d’Amérique du Nord et du Sud.
Ils indiquent qu’une activité physique faible à modérée au travail, et tout niveau d’activité physique menée pendant le temps libre, réduit le risque de crise cardiaque chez les femmes et hommes de tout âge, indépendamment d’autres facteurs de risque. Ce résultat est un facteur commun dans la plupart des régions du monde et dans les pays à revenus faibles, moyens ou élevés.
De manière surprenante, les recherches montrent aussi que le travail extrêmement physique ne réduit pas forcément le risque d’avoir une crise cardiaque. Les personnes dont le travail impliquait une activité physique faible ou modérée sont, elles, moins susceptibles de subir une crise cardiaque que celles dont l’occupation est principalement sédentaire.
Pendant le temps libre, le risque d’infarctus des actifs est moindre que celui des sédentaires, avec une réduction de 13% pour une activité faible et 24% pour une activité modérée ou intense.
L’étude montre enfin que les personnes possédant une voiture et une télévision sont bien plus susceptibles de subir un infarctus, et particulièrement celles vivant dans les pays à revenus faibles ou moyens.
Source : Held C. et al., European Heart Journal, 2012. DOI:10.1093/eurheartj/ehr432