Une étude britannique souligne une étonnante différence de genre quant au risque de maladies cardiovasculaires chez les enfants qui perdent du poids.
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs se sont intéressé à l’analyse du lien entre le BMI, le tour de taille, la masse grasse pendant l’enfance, et les facteurs de risque cardiovasculaire à l’adolescence. Ils ont montré que le risque de développer des maladies cardiovasculaires à 15 ans est plus grand lorsque le BMI à 9 ans est élevé.
Cette étude prospective de cohorte a été menée sur un échantillon de pas moins de 5.235 enfants. Les chercheurs de l’Université de Bristol (UK) ont mesuré leur IMC, leur tour de taille et leur masse graisseuse entre 9 et 12 ans. Ils ont ensuite relevé la tension artérielle, le cholestérol, le taux de glucose et d’insuline de ces mêmes enfants, mais à l’âge de 15-16 ans.
Les résultats ont montré que le BMI élevé d’un enfant est bien associé à des facteurs de risque cardiovasculaire quelques années plus tard. Mais cette étude rapporte également que les fillettes qui améliorent leur poids avant l’adolescence voient le risque cardiovasculaire disparaître ou, du moins, devenir équivalant à celui de filles du même âge de poids normal. Quant aux garçons qui recouvrent un poids normal, ils conservent, eux, un risque intermédiaire!