Une étude clinique rapporte qu’une restriction calorique de 25% chez de personnes non-obèses pendant 2 ans est associée à de meilleurs indicateurs de qualité de vie.
Les bénéfices de la restriction caloriques en cas d’excès de poids sont bien documentés, mais ce qui est moins clair, c’est l’impact qu’elle peut avoir chez des personnes de corpulence normale.
Les travaux menés dans plusieurs espèces animales ont montré que la rétraction énergétique pouvait augmenter la longévité. Mais chez l’homme, la restriction calorique pose question, plusieurs effets négatifs potentiels ayant été rapportés, notamment sur la libido, l’endurance, l’humeur et l’irritabilité.
Deux ans de restriction énergétique
Ce sont donc ces aspects qui ont été tout particulièrement examinés dans le cadre d’une étude clinique portant sur 220 femmes et hommes avec un BMI compris entre 22 et 28, répartis en deux groupes à raison de 2 pour 1.
Le groupe le plus important a été soumis à une restriction énergétique de 25%, l’autre groupe pouvant manger selon ses préférences (ad libitum). Les données ont été collectées au départ et après 1 et 2 ans d’intervention.
Qualité de vie améliorée
Les résultats indiquent que par rapport au groupe contrôle, le groupe restreint en énergie présente une amélioration de l’humeur, une réduction des tensions, une amélioration de la santé générale et des relations sexuelles après deux ans, ainsi qu’une amélioration du sommeil après un an.
La perte de poids du groupe restreint était par ailleurs associée à une augmentation de la vigueur, moins de perturbations de l’humeur, une amélioration de la santé générale et un sommeil de meilleure qualité. Voilà qui relativise fortement les effets négatifs supposés de la restriction énergétique.