La plupart de ces nouveaux gènes n’avaient jusqu’ici jamais été associés au développement de maladies cardiaques et cette découverte pourrait permettre de mettre au point de nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement des maladies coronariennes.
Les maladies cardiaques sont la première cause de décès dans le monde. Si les facteurs liés au mode de vie, tels que le tabagisme ou une mauvaise hygiène alimentaire, influencent naturellement le risque de développer des problèmes cardiaques, les chercheurs estiment que 30 à 60% du risque de maladie cardiaque est en réalité imputable à des facteurs génétiques.
En découvrant 13 nouveaux gènes associés au risque de maladies coronariennes, cette étude double le nombre de gènes connus favorisant ce type de maladies. Par ailleurs, les chercheurs ont confirmé l’implication de 10 gènes précédemment associés aux maladies coronariennes.
Sur les 13 nouveaux gènes découverts, trois seulement sont liés à des facteurs de risque classiques: deux sont associés à des niveaux élevés de cholestérol et un à l’hypertension artérielle. Les autres n’avaient jamais été associés au développement de maladies cardiaques. Néanmoins, certains de ces gènes avaient déjà été reliés à d’autres problèmes de santé tels que l’anévrisme cérébral et abdominal, la maladie cliaque ou encore le diabète de type 1.
Il reste maintenant à comprendre comment ces gènes fonctionnent, ce qui améliorera considérablement notre compréhension de la maladie et pourrait aider à mettre au point de nouveaux traitements médicamenteux ou d’hygiène de vie.
Source: Schunkert. H., et al., Revue Nature Genetics, 6/03/2011. DOI: 10.1038/ng.784.