Une augmentation de l’apport en vitamine C peut favoriser notre santé à tous et la mise en pratique de cette mesure n’est pas coûteuse.
Les importantes fonctions biologiques, enzymatiques, nerveuses et antioxydantes assurées par la vitamine C dans l’organisme contrastent fortement avec la carence en vitamine C dont souffre généralement la population. C’est pourquoi les chercheurs de l’institut Linus Pauling de l’université d’Oregon ont tenté de revoir les apports en vitamine C. D’après eux, l’on se base aujourd’hui encore sur les apports recommandés par le passé pour éviter une maladie qui ne sévit plus dans les pays développés, le scorbut. En outre, les études de phase III contrôlées par placebo, toujours réalisées afin d’analyser l’effet d’un complément en vitamine C sur l’organisme, seraient moins pertinentes et pourraient, selon les chercheurs, être remplacées par un large éventail d’études métaboliques, pharmacocinétiques et épidémiologiques.
Se basant sur les résultats de ces études, l’institut recommande un apport journalier en vitamine C de 200 mg. Cette quantité assure une concentration plasmatique et une saturation cellulaire optimales dans la courbe dose-effet. Par ailleurs, elle protège deux fois plus contre les maladies cardiovasculaires, mais également contre certains cancers (en particulier le cancer de l’estomac). De cette façon, « l’apport journalier recommandé » remplirait son rôle en couvrant suffisamment le besoin en vitamine C des différentes catégories d’âge. Selon les chercheurs de l’institut, cette quantité est relativement facile à atteindre puisqu’il suffit de consommer suffisamment de fruits et de légumes (de préférence crus ou cuits à la vapeur) pendant la journée et de boire un verre de jus de fruits frais.
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Source: Frei et al., “What is the otimum intake of vitamin C in humans?, Critical reviews in Food sience & nutrition”, 2012