Des méthodes non-pharmacologiques s’avèreraient efficaces pour la prise en charge de l’hypercholestérolémie, selon des chercheurs du Royaume-Uni.
Les maladies cardiovasculaires constituent une des causes majeures de mortalité dans le monde, et la forte croissance de la population âgée dans les pays économiquement développés n’est pas pour améliorer la situation. L’hypercholestérolémie, le diabète de type 2 et l’obésité sont voués à croître, avec des conséquences sur le risque cardiovasculaire.
L’équipe du Norwich University Hospital dans le Norfolk, a passé en revue la littérature scientifique pour évaluer les bénéfices potentiels de moyens non-pharmacologiques sur la réduction de la cholestérolémie et du risque cardiovasculaire.
Ils ont ainsi revu plus de 3.600 rapports, pour arriver à la conclusion que des valeurs inférieures à 200 mg/dl pour le cholestérol total et 100 mg/dl pour le cholestérol LDL pourraient être atteintes par des changements du style de vie, comprenant des adaptations de l’alimentation, la réduction du poids et l’augmentation de l’activité physique.
Ils précisent que plusieurs aliments tels que le thé vert, les stérols végétaux et les protéines de soja ont une influence importante sur le taux de cholestérol total. Ils considèrent que l’intervention médicamenteuse devrait être réservée aux patients qui n’ont pas pu atteindre leur objectif, après 3 mois d’une telle approche non-pharmacologique.
Manu G.S. et al., Curr Cardiol Rev., 2012 Sep 17.