Une étude effectuée chez des hommes sains montre que la restriction de sommeil entraîne une diminution de la sensibilité à l’insuline, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le développement d’un diabète de type 2.
Le manque de sommeil s’accompagne de diverses modifications métaboliques qui sont progressivement mises en lumière. Après la leptine et la ghréline, c’est au tour de la sensibilité à l’insuline d’être sous influence du temps de sommeil.
Dans cette étude, 20 hommes en bonne santé âgés de 20 à 35 ans avec un BMI entre 20 et 30 ont passé au moins 8 nuitées en dormant 10 heures et 7 nuitées où leur temps de sommeil était restreint à 5 heures. Une série de mesures ont été effectuées, parmi lesquelles la sensibilité à l’insuline après une épreuve de tolérance au glucose par voie intraveineuse.
Les résultats montrent clairement que la sensibilité à l’insuline est réduite de manière significative lors des périodes de restriction de sommeil. Un constat plutôt préoccupant lorsque l’on sait que le temps de sommeil s’est réduit ces dernières décennies et que le diabète de type 2 avant tout associé à l’obésité affiche une forte croissance.
SOURCE: Buxton O M et al. Diabetes September 2010 vol. 59 no. 9 2126-2133.