Cette étude de l’University of California et de l’Illinois Institute of Technology vient tordre le cou à l’idée reçue selon laquelle la pomme de terre ferait grossir et doit donc être exclue d’un régime amaigrissant.
Les pommes de terre sont souvent pointées du doigt, au même titre que les autres membres de la famille des féculents, dans le cadre de certains régimes amaigrissants. Mais selon cette étude randomisée américaine conduite auprès de 90 adultes en surpoids, dans la perte de poids, se focaliser sur un seul aliment ne donne pas de résultats probants, seul la réduction de calories compte.
Pendant 12 semaines, les volontaires ont été assignés de façon aléatoire à 3 groupes:
- Premier groupe: une réduction calorique quotidienne de 500 kcal et des aliments à index glycémique élevé
- Second groupe: la même réduction calorique, mais avec des aliments à index bas
- Dernier groupe ou contrôle: aucun conseil particulier.
Chacun des groupes, par ailleurs, recevait des pommes de terre et des recettes équilibrées et comme consigne, de consommer 5 à 7 portions de pomme de terre par semaine.
Les résultats ne montrent aucune différence significative entre les groupes: les volontaires ont tous affiché une perte modeste de poids corporel, malgré la présence de pommes de terre et quel que soit le régime prescrit.
Pour les auteurs, cette étude n’entame donc pas la réputation de la pomme de terre, mais elle montre aussi la complexité d’un régime basé sur l’index glycémique sans l’assistance suivie d’un professionnel, ce qui peut notamment expliquer l’absence de différences entre les groupes.
Randolph J.M. et al., Journal of the American College of Nutrition, 10/10/2014.