Une étude récente révèle que les aliments consommés à l’extérieur constituent une source importante d’énergie et sont la plupart du temps plus gras, mais aussi plus salés qu’à la maison.
Des chercheurs de l’Institut de Médecine Tropicale à Anvers viennent de publier leurs conclusions sur la base de l’évaluation de pas moins de 7.139 publications portant sur l’alimentation à l’extérieur du foyer. 29 études ont précisément rencontré les critères d’évaluation des chercheurs et ont fait l’objet de cette analyse.
En général, les personnes qui mangent dehors consomment davantage de lipides et de calories, et moins de micronutriments. Aux Etats-Unis, les hommes puisent un quart de leur apport énergétique à l’extérieur de la maison, contre un huitième en Espagne. En Belgique, un tiers «seulement» des plus de 15 ans mange un peu plus d’un quart de ses calories journalières hors du foyer.
Ce type d’alimentation a gagné de l’importance depuis les dernières décennies, et il semblerait que les plus jeunes gardent ces habitudes alimentaires à l’âge adulte.
Les lieux les plus fréquentés sont les réfectoires scolaires, les cantines et les fast-food . Les chercheurs ont par ailleurs constaté que plus le statut socio-économique des personnes est élevé, plus elles mangent à l’extérieur et plus ce qu’elles mangent est sain.
En ce qui concerne l’instauration d’une taxe sur les graisses, les chercheurs supposent qu’elle affecterait principalement les choix alimentaires des personnes plus riches, qui ont davantage conscience de leurs habitudes alimentaires.
Source : Lachat C. et al., Obesity Reviews, 23/11/2011, doi: 10/1111/j.1467-789X.2011.00953.x.