D’après cette nouvelle étude de la Cornell University, les personnes qui aiment goûter des aliments nouveaux affichent une corpulence plus faible.
La néophilie, qui consiste à être attiré par les nouveautés alimentaires, peut être perçue comme de la négligence envers son régime alimentaire. Pourtant, ces mangeurs aventureux, encore appelés « foodies », sont les consommateurs qui varient le plus leur alimentation. Les chercheurs de la Cornell University se sont intéressés aux relations entre cette néophilie et le poids.
Une grande variété d’aliments
Cette étude porte sur 502 femmes américaines chez qui l’habitude de consommer des aliments nouveaux, leur perception de cette consommation, leur mode de vie, leurs caractéristiques psychologiques et leur BMI ont été évalués. L’âge moyen des participantes est 26,8 ans et le BMI moyen de 25,96 kg/m².
Les « foodies » en grande forme
L’étude montre que les femmes qui mangent le plus varié, avec des aliments tels que le seitan, la langue de bœuf, le Kimchi (plat coréen composé de piments et de légumes fermentés), le lapin et la polenta ont un BMI plus faible que les ‘non aventureux’. De plus, elles estiment avoir de bonnes habitudes alimentaires, être moins sédentaires et plus préoccupées par la qualité des produits. D’après les résultats, ces foodies cuisinent plus et partagent plus souvent leur repas avec des amis que ceux ne consommant pas ‘nouveau’. Les auteurs estiment que la promotion d’une alimentation variée et ‘nouvelle’ est un moyen d’étendre les idées de menus équilibrés, notamment pour les femmes surveillant leur poids.
Latimer L A et al, Obesity, Published on July 1st, 2015, DOI: 10.1002/oby.21154