Nous sommes de plus en plus nombreux à adapter nos habitudes alimentaires pour réduire notre empreinte écologique. Après le flexitarisme, le régime climatarien connaît un succès grandissant.
Les produits locaux, un atout
Le caractère local revêt une importance essentielle: un climatarien entend limiter autant que possible le transport et les gaz d’échappement et achète ses fruits et légumes directement chez le producteur local. Les produits de saison sont toujours plus frais, ce qui permet de lutter contre le gaspillage. Un climatarien est omnivore et utilise tout ce qui est comestible, comme des fanes de légumes dont il réalise un bouillon. Il cherche à limiter au maximum les déchets, car leur traitement et leur transport nécessitent également de l’énergie.
Plus d’authenticité, moins de plastique
Les climatariens préfèrent les produits alimentaires non traités et non emballés. En effet, un processus de production en usine requiert plus d’énergie et les emballages en plastique polluent nos océans. Au magasin, ils utilisent plus souvent des récipients, des sacs ou des paniers réutilisables. En achetant de petites quantités, ils préservent la fraîcheur des aliments. Les produits surgelés sont également inadmissibles, car ils impliquent une consommation d’énergie supplémentaire.