L’autorégulation des publicités alimentaires par l’industrie est un premier pas pour lutter contre l’obésité chez l’enfant, mais insuffisant selon une nouvelle étude.
La publicité des aliments porte surtout sur des aliments pauvres en nutriments et riches en calories. Ce constat a stimulé la création de la Children’s Food and Beverage Advertising Initiative (CFBAI), un programme d’autorégulation de l’industrie alimentaire. Mais cela ne semble pas suffisant, selon des chercheurs américains qui ont mené une étude sur l’efficacité de cette autorégulation industrielle et son impact sur le risque d’obésité chez l’enfant.
Publicité sur les aliments de pauvre qualité nutritionnelle
Le contenu des publicités alimentaires a été comparé avant et après l’implémentation du programme d’autorégulation (625 publicités en 2007 ; 354 en 2013), sans qu’une amélioration significative de la qualité des publicités à destination des enfants n’ait été constatée. En 2013, 80.5% des publicités concernant la nourriture portaient sur des aliments de faible qualité nutritionnelle…
Recommandations explicites
L’absence des améliorations significatives est attribuée d’une part au nombre limité d’entreprises appliquant l’autorégulation au sein de la CFBAI, à cause de l’abstention de quelques entreprises. Egalement, les recommandations pour une alimentation saine ne sont pas clairement définies. Les auteurs appellent à développer une autre approche pour diminuer l’exposition des enfants aux publicités alimentaires favorisant l’obésité.