L’analyse des données scientifiques disponibles réalisée par l’Anses montre chez l’homme des associations positives entre la concentration sanguine d’IGF-1 et l’incidence de certains cancers fréquents. Mais l’exposition reste faible.
Le travail de l’Agence s’est évertué à formuler une réponse à une des questions qui se posent sur la contribution que pourraient avoir les IGF-1 du lait et des produits laitiers sur la concentration sanguine d’IGF-1 chez l’homme. Elle a notamment cherché à caractériser les teneurs en facteurs de croissance dans le lait et les produits laitiers, et à déterminer si ces facteurs de croissance étaient susceptibles de passer dans le sang.
Au cours de la fabrication des produits dérivés du lait, le lait cru subit de nombreuses transformations technologiques (UHT…), dont les effets cumulatifs conduisent à une réduction des teneurs en facteurs de croissance. En outre, les facteurs de croissance subissent des dégradations au cours des différentes phases de digestion et leur absorption par l’organisme diminue progressivement avec l’âge.
L’Anses estime donc que si de l’IGF-1 d’origine laitière rejoint la circulation sanguine, cette quantité est faible par rapport aux quantités circulantes d’IGF-1 produites naturellement par l’organisme.
Sur cette base, l’Agence considère que la contribution de l’IGF-1 d’origine laitière au risque de cancer, si elle existe, serait faible.
Par ailleurs, il ressort des travaux de l’Anses que d’autres facteurs alimentaires, tels que l’apport protéique et l’apport énergétique, peuvent participer à la modulation de la synthèse d’IGF-1 faite par l’organisme lui-même, ce qui nécessite la poursuite de travaux de recherche.
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