Cette nouvelle étude britannique explore un changement progressif dans les habitudes alimentaires, afin de les rendre plus saines et plus durables.
Les normes sociales et culturelles, les préférences, les habitudes, les circonstances et l’accessibilité sont autant de difficultés à surmonter pour concilier alimentation durable et alimentation saine.
Les auteurs ont passé sous la loupe le régime alimentaire de 1.491 participants pour la rendre plus durable et plus saine. Cela impliquait une consommation réduite d’aliments avec un impact environnemental élevé, et comportait des alternatives durables et de nouveaux aliments, en particulier du poisson gras, des fruits et des légumes secs.
Le sel et les fibres
Parmi tous les participants:
- 1 individu atteignait toutes les recommandations nutritionnelles pour une alimentation saine et durable,
- 4,6% a obtenu une alimentation saine et durable en changeant moins de 50% des aliments consommés,
- moins que 5% devait réellement se priver de certains aliments pour atteindre les objectifs pour une alimentation saine et durable.
Le sel et les fibres semblaient être les nutriments les plus problématiques à équilibrer dans le régime, comme ils coexistent souvent dans un aliment.
27% de gaz à effet de serre en moins
Adopter une alimentation saine seule induit une réduction de 15% des émissions de gaz à effet de serre. Si les consignes pour une alimentation saine et durable sont suivies, alors les auteurs constatent une réduction de 27%.
Ils concluent que les changements minimes et progressifs augmentent les chances de succès pour des habitudes alimentaires durables et saines.