L’intérêt et le comportement des utilisateurs de Facebook est très prisé pour le marketing, mais il permettrait aussi de géolocaliser l’obésité, qui peut être recoupée avec la prévalence de l’obésité dans les villes, les villages et les campagnes. C’est ce que révèle une nouvelle étude menées par des chercheurs du Boston Children’s Hospital.
Les zones avec un pourcentage élevé d’utilisateurs Facebook ayant un intérêt pour un style de vie sain et actif sont celles avec la plus faible prévalence du surpoids et de l’obésité. C’est l’une des conclusions de l’équipe de Boston, qui a comparé les données géolocalisées de Facebook aux données nationales sur l’obésité.
A l’inverse, là où les utilisateurs affichent plus volontiers un intérêt pour la télévision, le taux de surpoids et d’obésité est plus élevé. L’intérêt des utilisateurs Facebook, notamment en fonction de qui est «liké», a ainsi pu être étroitement corrélé aux données épidémiologiques sur l’obésité, tant dans les villes, les villages qu’à la campagne.
Pour les auteurs, l’intérêt des utilisateurs du réseau social est une nouvelle manière d’estimer, en temps réel, le taux d’obésité de façon géolocalisée. Cela pourrait servir par exemple à mieux cibler des campagnes en faveur d’un mode de vie sain et actif.
Chunara R. et al., PLoS ONE, 24 avril 2013, 8(4): e61373.