La fréquence de consommation des bonbons et autres confiseries, y compris le chocolat, n’est pas liée au surpoids ni à une augmentation du risque cardiovasculaire, selon une vaste étude menée aux États-Unis.
Bonbons et chocolats sont riches en sucres ajoutés, on conçoit aisément qu’ils peuvent contribuer à déséquilibrer l’alimentation, notamment le bilan énergétique. Dans cette nouvelle étude, Murphy et ses collègues ont utilisé les données américaines de la National Health and Nutrition Examination Surveys (NHANES), collectées de 2003 à 2006.
Ils ont classé les adultes en fonction de la fréquence de consommation de bonbons, incluant le chocolat, au cours des 12 derniers mois, puis ont procédé à diverses analyses/mesures portant sur la corpulence et les facteurs de risque cardio-métabolique.
Les résultats montrent que la fréquence de consommation des sucreries n’est pas associée au risque d’obésité/d’excès de poids, ni à une augmentation du tour de taille, de l’épaisseur du panicule adipeux, de la pression sanguine, du cholestérol LDL ou HDL, des triglycérides ou de la résistance à l’insuline.
Ils relèvent aussi qu’elle est associée à une augmentation de l’apport énergétique, ainsi qu’a une proportion plus élevée d’énergie sous forme de glucides, de sucres totaux, de sucres ajoutés, d’acides gras saturés et mono-insaturés, et à une ingestion moindre de protéines et de cholestérol alimentaire.
Cette étude ne porte pas sur la quantité de sucreries réellement ingérée, mais bien sur sa fréquence. On ne prouve pas ici l’absence de lien entre sucreries et poids, mais relativise une perception basée sur le contenu nutritionnel de ces aliments. Ces résultats pourraient tenir au fait que les personnes en excès de poids réduisent généralement leur consommation de sucreries.
Murphy M.M. et al., Nutrition Journal, 30 April 2013, 12:53.