Une étude américaine sur 295 individus indique qu’une supplémentation en DHA n’a aucun effet sur le déclin cognitif et fonctionnel de patients légèrement ou modérément atteints d’Alzheimer.
Bien que plusieurs études épidémiologiques et animales associent la consommation d’acide docosahexaénoique (DHA) avec la diminution de l’incidence de la maladie d’Alzheimer, une étude clinique apporte des résultats sensiblement moins prometteurs pour ce qui est de la progression de la maladie. Entre novembre 2007 et mai 2009, 51 sites de recherche clinique américains ont participé à une étude contrôlée, randomisée et en double-aveugle sur la supplémentation de DHA dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.
Pas moins de 295 participants atteints d’une forme légère à modérée de la maladie d’Alzheimer ont reçu, pendant 18 mois, 2 g de DHA (issu d’algue) par jour ou un placebo. 60% faisaient partie du groupe DHA et 40% du groupe placebo. Les échelles ADAS-Cog (Alzheimer’s Disease Assessment Scale) et CDR (Clinical Dementia Rating) ont été utilisées comme outils de mesure. Le taux d’atrophie cérébrale a, par ailleurs, aussi été mesuré, mais les données prouvent qu’il n’a pas été affecté par le traitement.
Les résultats de cette étude indiquent qu’une supplémentation en DHA de 2 g par jour ne ralentit pas le déclin cognitif et fonctionnel de ces patients atteints de la maladie d’Alzheimer.