L’Anses réitère son avis de 2009 sur les conditions permettant une utilisation sécurisée des protéines animales transformées (PAT): à ce jour, elles ne sont pas totalement réunies.
Dans le cadre de la proposition de la Commission européenne d’assouplir les règles d’interdiction des protéines animales transformées pour l’alimentation de certains animaux de rente, l’Anses a réexaminé les implications sanitaires de leur utilisation pour la France.
En 2009, l’Anses avait déjà posé des conditions à un assouplissement de la réglementation européenne sur les PAT, ces matières premières protéiques produites à partir de sous-produits provenant d’animaux destinés à la consommation.
L’Agence vient de publier une actualisation des données disponibles relatives au risque sanitaire lié à l’introduction des protéines animales transformées dans l’alimentation de certains animaux de rente, ainsi qu’une évaluation des risques de contamination croisées (concerne les PAT de volailles pour les porcs, les PAT de porcs pour les volailles et les PAT de porcs et de volailles pour les poissons).
Bien que la spécialisation par espèces des filières de production des PAT françaises ait évolué, elle reste incomplète. Il ressort de cet avis que les conditions de sécurisation des PAT ne sont toujours pas totalement réunies.