Selon une étude espagnole récente, l’exercice physique pendant la grossesse évite la surcharge pondérale à la fin de cette période et diminue les risques de développement de maladies associées, telles que le diabète gestationnel ou l’hypertension.
Une prise de poids excessive pendant la grossesse augmente le risque de maladies comme l’hypertension et le diabète gestationnel, et celui d’un accouchement prématuré accompagné de césarienne. Elle présente également des effets négatifs chez les nouveaux nés et augmente de 30% le risque de surpoids infantile.
Des chercheurs de l’Université de Grenade et de l’Université Polytechnique de Madrid ont mené une étude à laquelle ont participé 962 femmes enceintes. Les volontaires ont été divisées en deux groupes de façon aléatoire. Celles du premier ont non seulement suivi les soins routiniers, mais se sont également soumis à un exercice aérobique d’une intensité faible à modérée trois fois par semaine. La durée était de 50-55 minutes par séance, de la neuvième à la trente neuvième semaine de la grossesse (soit jusqu’à la dernière semaine). Le second groupe a suivi les recommandations habituelles à toute femme enceinte.
Les résultats montrent que l’augmentation du poids des femmes ayant suivi le programme d’exercices est moindre (-40%) que chez celles qui ne le font pas.
De plus, chez les femmes obèses ou avec surpoids, si l’approche est moins efficace sur leur propre poids, elle réduit cependant de 86% le risque d’avoir un bébé avec macrosomie (poids démesuré du nouveau-né, supérieur à 4 kg).
Jonatan R. Ruiz et al., Mayo Clin Proc., December 2013; 88(12): 1388-1397.