De nouveaux travaux menés chez l’homme indiquent que les myrtilles pourraient aider à prévenir les effets dévastateurs de la maladie d’Alzheimer sur les fonctions cognitives.
Les myrtilles sont connues pour leurs taches tenaces, qu’elles doivent à de puissants pigments antioxydants de la famille des anthocyanes. Plusieurs études expérimentales menées chez l’animal ont déjà indiqué qu’une supplémentation à base de myrtille pouvait améliorer les facultés cognitives des animaux vieillissants reproduisant les caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Voilà que des données humaines semblent conforter cette piste.
Myrtilles lyophilisées
Cette étude impliquait 47 personnes âgées de 68 ans et plus présentant des troubles cognitifs légers, une situation à risque de maladie d’Alzheimer. Ils ont reçu quotidiennement l’équivalent d’une tasse de myrtille sous forme de poudre lyophilisée, ou un placebo, pendant 16 semaines. Au terme, le groupe «myrtilles» présentait une amélioration des capacités cognitives et la résonnance magnétique nucléaire révélait une augmentation de l’activité cérébrale.
Meilleure cognition
Dans la seconde étude, 94 personnes âgées de 62 à 80 ans ont été réparties en 4 groupes, pour recevoir des myrtilles en poudre, de l’huile de poisson, des myrtilles en poudre etde l’huile de poisson, ou un placebo.
Ici encore, une meilleure cognition est rapportée pour les groupes recevant soit les myrtilles, soit l’huile de poisson, mais de manière moins tangible que dans la première étude. Le leader de cette recherche, Robert Krikorian (University of Cincinnati Academic Health Center), envisage désormais de poursuivre ses travaux auprès d’adultes de 50 à 65 ans.
Résultats présentés à l’occasion du 251st National meeting & Exposition of the American Chemical Society, San Diego, 13 mars 2016.