Une majorité des Belges a l’habitude de répéter certains plats chaque semaine et de préparer à l’avance un menu hebdomadaire. Le goût joue également un rôle important en cuisine!
Quelles sont les habitudes des Belges en cuisine? Observe-t-on des différences culturelles dans le menu hebdomadaire? Une récente enquête effectuée auprès de 1 000 Belges a sondé les traditions culinaires existantes, ainsi que les préparatifs nécessaires chaque jour à la réalisation d’un repas.
Il en ressort que les Belges sont attachés à certains plats et habitudes, et accordent une très grande importance au goût et aux plaisirs de la table. Néanmoins, la moitié des répondants indique avoir besoin de plus de variété dans les repas et souhaite rompre ainsi la routine hebdomadaire. Le Belge part donc en quête d’inspiration culinaire sur Internet, dans les livres de cuisine ou dans les magazines. Le manque de temps semble toutefois être l’une des principales raisons d’abandonner et de revenir à des plats connus.
Habitudes hebdomadaires
Un Belge sur deux prépare à l’avance un menu pour la semaine. Ce sont surtout les francophones qui sont attachés à cette tradition (70 %), et dans une moindre proportion les Belges néerlandophones (40 %). Par ailleurs, 74 % des participants indiquent manger invariablement certains plats chaque semaine. Une tradition principalement flamande (77 %). Un quart des familles belges a même un jour obligatoirement consacré à certains plats, notamment les spaghettis (60 %), la lasagne (23 %) et le steak-frites (23 %). En moyenne, 45 minutes sont consacrées à la préparation d’un repas chaud en semaine, une durée que certains (26,9 %) aimeraient pouvoir réduire.
L’importance du goût
Pour l’assaisonnement des plats, le Belge continue à utiliser des épices (96,9 %) comme le sel et le poivre. Les sauces (60 %) et différents aromates (45,7 %) sont aussi très tendance, par exemple le curry et les clous de girofle. Contrairement à la Flandre, la partie francophone du pays semble avoir une préférence pour les sauces froides (31 % contre 24 %). Les plus de 55 ans, pour leur part, ont un penchant pour les sauces chaudes, alors que la jeune génération se tourne davantage vers les sauces froides.