La cannelle serait capable d’atténuer certains effets provoqués par un régime riche en graisse. C’est ce qui ressort de nouveaux travaux menés chez le rat.
La cannelle est une épice riche en composés phénoliques ayant montré des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Certains travaux lui prêtent la propriété d’améliorer le métabolisme glucidique.
Ici, ce sont les méfaits d’une alimentation grasse qui ont été ciblés dans les recherches sur cette épice. Les résultats ont été présentés à l’occasion du récent meeting de l’American Heart Association.
Moins de gras, d’insuline et de sucre avec la cannelle
Les chercheurs ont nourri 4 groupes d’animaux différemment: un régime contrôle, un régime contrôle avec cannelle, un régime riche en graisse (avec 42% de l’énergie venant des lipides) et un régime riche en graisse avec cannelle.
Après 12 semaines, les rats mangeant gras avec de la cannelle pesaient moins lourd, avaient moins de graisse abdominale et présentaient des taux d’insuline et de lipides sanguins plus sains, que les animaux mangeant gras sans cannelle.
L’équivalent de 7 grammes par jour
Les chercheurs ont en outre constaté que l’addition de cannelle s’accompagnait d’une réduction de plusieurs molécules impliquées dans le processus de stockage des graisses, et de plusieurs molécules antioxydantes et anti-inflammatoires.
Si ces observations suggèrent que la cannelle a toute sa place dans l’alimentation, surtout si celle-ci est grasse, il ne faut pas en déduire que la cannelle neutralise les effets délétères d’une alimentation déséquilibrée. De plus, les quantités de cannelle administrées reviennent, pour un homme de 70 kg, à 7 g par jour, ce qui n’est pas des plus facile à atteindre…