Un extrait de fraises s’avère efficace pour protéger des lignées cellulaires des dégâts causés par l’exposition aux UV.
L’exposition à la lumière du jour présente l’avantage de nous permettre de synthétiser de la vitamine D, mais présente l’inconvénient d’être une agression pour la peau. Les rayons ultra-violets A (UV-A) induisent des lésions de l’ADN et génèrent des radicaux libres, ce qui favorise diverses affections de la peau.
C’est la raison pour laquelle les antioxydants se sont fait une place de façon légitime, dans les crèmes solaires et autres cosmétiques offrant une certaine protection à la peau. Et en matière d’antioxydants, on découvre régulièrement l’avantage des synergies et de la complexité naturelle de «cocktails» d’antioxydants issus de végétaux, dont la composition n’est pas forcément connue avec précision.
C’est encore le cas dans cette étude expérimentale italo-hispanique, qui a testé un extrait de fraises sur des lignées de cellules humaines de derme. Ces fruits contiennent en effet différents polyphénols, en particulier des anthocyanes, dotés de propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Leur expérience montre que l’extrait de fraise est capable de réduire les dégâts causés par les UV-A sur l’ADN des cellules, et d’augmenter leur viabilité, par rapport aux cellules contrôles. Cet effet photoprotecteur pourrait ouvrir la porte à des crèmes solaires à l’extrait de fraises…
Giampieri F et al. J Agric Food Chem. 2012 Mar 7;60(9):2322-7.