La consommation de fruits entiers, en particulier de myrtille, de raisin, de prune et de pomme, est associée à une réduction du risque de diabète de type 2, alors que celle de jus de fruits a l’effet inverse, selon les résultats d’une étude menée par l’Ecole de Santé Publique de Harvard.
Ce constat émane d’une analyse des données de trois grandes études prospectives aux États-Unis: la Nurses’Health Study I et II et la Health Professionnals Follow-up Study. Elles totalisent un suivi de 151.209 femmes et de 36.173 hommes. Les habitudes alimentaires ont été évaluées tous les 4 ans.
Ce n’est pas tant l’apport total en fruit qui montre des résultats, mais bien celui en certains fruits pris de façon individuelle. Ainsi, la consommation hebdomadaire de trois portions de myrtilles est associée de façon significative à une réduction du risque de diabète la plus importante (-26%), suivie des raisins frais et secs (-12%), des prunes (-11%), des pommes et poires (-7%) et des bananes (-5%).
A l’inverse, une consommation importante de jus de fruits est associée à une augmentation du risque de diabète. Le fait de remplacer 3 portions de jus de fruits par semaine par 3 portions de fruits entiers réduit le risque de diabète de 7%.
Voilà en tout cas une bonne nouvelle pour le raisin qui, en raison de sa teneur particulièrement élevée en sucres, inspire encore souvent une certaine méfiance.
Muraki I et al. BMJ 2013;347:f5001 doi: 10.1136/bmj.f5001