Une faible consommation de fruit se révèle un des facteurs associés à une pression sanguine plus élevée chez l’adulte, selon une étude réalisée au Brésil.
Fruits et nombre de repas
Cette nouvelle étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1590 adultes âgés de 16 à 60 ans vivant dans une région de Rio de Janeiro (municipalité de Duque de Caxias) et exposé à une prévalence élevée d’insécurité alimentaire. Les auteurs se sont focalisés sur la consommation de fruits et légumes, une composante dont l’importance pour la santé est bien documentée, mais aussi sur le nombre de repas (qui, dans un contexte d’insécurité alimentaire tend à baisser). L’objectif était de voir dans quelle mesure ces paramètres sont associés à une pression sanguine élevée, un facteur de risque cardiovasculaire majeur
L’accès à des aliments sains
L’analyse des résultats révèle qu’une faible consommation hebdomadaire de fruit est associée de façon significative à une pression sanguine élevée. Sur un plan strictement nutritionnel, de par leur composition, notamment leur richesse en potassium pour un apport faible en sodium, on conçoit aisément que les fruits puissent influencer la pression sanguine. Autre constat de l’étude, un nombre plus faible de repas par jour s’avère aussi associé à un risque de pression sanguine accrue. Enfin, ce n’est pas une surprise, le surpoids est, lui aussi, associé à une pression sanguine élevée. Les auteurs attirent l’attention sur l’importance d’un accès à des aliments sains pour minimiser une pression sanguine trop élevée dans de telles populations.