Lors de la 6ème édition de la Semaine européenne du Soja, du 8 au 12 octobre, l’alimentation saine et durable fut au cœur des discussions au Parlement européen. Une question qui devient peu à peu un défi pour la santé publique.
Le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde a régulièrement diminué au cours de ces dernières années. Selon les derniers chiffres de la FAO (Food and Agriculture Organisation), 868 millions d’individus étaient concernés au cours de la période 2010-2012, contre 925 millions en 2010 et plus de 1 milliard en 2009.
Si c’est une bonne nouvelle, ce chiffre reste inacceptable pour l’OMS. La population mondiale étant en pleine croissance et les modes alimentaires occidentaux étant de plus en plus fréquemment adoptés par de nombreux pays émergents, les ressources naturelles de la planète s’épuisent.
Par ailleurs, le gaspillage alimentaire fait toujours partie des mœurs occidentales. En Europe par exemple, en cumulant l’ensemble de la chaîne de la production, force est de constater que la moitié des fruits et légumes qui transitent sur le marché sont irrémédiablement jetés… alors qu’ils sont consommables!
Une alimentation fortement carnée pose la question de l’effet de serre et la globalisation du marché alimentaire, celle de l’empreinte carbone. La sécurité alimentaire est toujours plus mise sous pression, elle-aussi.
Comment dès lors aider les consommateurs à faire des choix alimentaires plus durables et plus sains? Comment donner l’accès à tous à une alimentation de qualité? Les alternatives d’origine végétale, comme le soja, ouvrent certaines perspectives intéressantes, à étudier avec attention. Et les bonnes décisions sont notamment dans les mains des parlementaires européens.
L’Association des Producteurs Européens d’Aliments Naturels à base de Soja (ENSA) prendra la parole à cette occasion, en présence d’experts et sous l’autorité du député européen Bas Eickhout.
Plus d’infos ici sur le site de l’ENSA
ENSA. 9 octobre 2012.