En comparaison des glucides et des lipides, les protéines possèdent un meilleur effet satiétogène et stimulent davantage la thermogenèse. Toutefois, cette relation n’est pas homogène dans la famille des protéines, comme le démontre cette étude danoise.
89432 hommes et femmes issus de l’étude EPIC ont été suivis en moyenne pendant 6.5 ans. Les apports de protéines ont ensuite été corrélés avec les changements de poids et de tour de taille.
Une consommation plus élevée de protéines totales et de protéines animales était significativement associée à un gain de poids, particulièrement chez les femmes. Cette relation n’existe pas, en revanche, pour le tour de taille. A noter que les protéines végétales s’avèrent également sans effet, quel que soit le niveau de consommation.
Au sein des protéines animales, l’association est clairement marquée pour les viandes rouges, les viandes transformées et la volaille, plutôt que pour les protéines de poisson et de produits laitiers.
Précisons que cette étude ne permet pas d’attribuer un lien causal entre la nature même des protéines et le poids, et que de nombreux autres facteurs confondants peuvent intervenir dans les associations observées comme par exemple, la teneur associée en lipides.