Fleuron de l’alimentation des contrées méditerranéennes, l’huile d’olive s’est imposée comme un lipide de choix dans bien d’autres régions du globe, et de nombreuses études lui attribuent des bénéfices santé.
Une nouvelle revue effectuée sur base d’études jugées pertinentes entre 1990 et mars 2011, s’est intéressée spécifiquement au cancer. 38 études ont été sélectionnées, parmi lesquelles 19 études cas-témoins comptant 13.800 cas de cancers et 23.340 contrôles
Les auteurs rapportent que la consommation d’huile d’olive est associée à une prévalence plus faible des cancers (tous types confondus), avec un odds ratio plus faible de 0,41 pour ceux qui en consomment plus, par rapport à ceux qui en consomment moins. Les effets les plus perceptibles semblent se manifester pour le cancer du sein et les cancers du système digestif. Par ailleurs, les auteurs constatent que cette relation est pratiquement la même pour les contrées méditerranéennes que les non-méditerranéennes.
Il n’est reste pas moins que l’huile d’olive est loin d’avoir livré tous ses secrets. On ne cerne en effet toujours pas les effets respectifs des mono-insaturés et des antioxydants. Les effets protecteurs attribués à l’huile d’olive pourraient également tenir à d’autres caractéristiques, comme le fait qu’elle soit associée à une consommation importante de légumes ou d’autres facteurs nutritionnels reconnus comme bénéfiques.
Source :Psaltopoulou T et al., Lipids in Health and Disease, 2011, 10:127.