Un régime pauvre en glucides et riche en lipides s’avère au moins aussi intéressant qu’un régime hypolipidique classique, selon un nouvel essai contrôlé.
Le débat du «low-carb contre le «low-fat» fait rage depuis des années. Initialement très critique, essentiellement en raison de la quantité de graisses, mais aussi de leur piètre qualité (richesse en saturés), le régime low-carb qui soigne la qualité des graisses donne des résultats dignes d’intérêt.
C’est notamment ce qui ressort de ce nouvel essai ayant comparé, auprès de 115 patients obèses présentant un diabète de type 2, ces deux types d’alimentation radicalement opposés pendant une période de 52 semaines.
58% d’énergie lipidique
Le régime low-carb comportait 14% d’énergie glucidique, 28% d’énergie protéique et 58% d’énergie lipidique, mais en limitant l’apport en acides gras saturés à moins de 10% de l’énergie totale.
Le régime hypolipidique était isoénergétique, et comportait 53% d’énergie des glucides, 17% d’énergie des protéines et 30% d’énergie des graisses, avec également moins de 10% EN sous forme de saturés. Le taux de participants arrivant au bout de l’étude était le même dans les deux groupes.
Perte de poids et glycémie comparables
Des résultats similaires sont observés dans les deux groupes pour ce qui concerne la perte de poids (de l’ordre de 10 kg), la réduction de la pression sanguine, l’HbA1c, la glycémie à jeun et le cholestérol LDL. Par contre, les auteurs relèvent un léger avantage dans le groupe low-carb pour la quantité de médicaments hypoglycémiants, la variabilité de la glycémie, les triglycérides et le cholestérol HDL.
Ces résultats peuvent paraître favorables au régime low-carb, mais encore faudrait-il en savoir plus sur la qualité de la ration glucidique consommée, les amidons raffinés n’ayant pas les mêmes effets que les céréales complètes…