De nombreuses interventions visant à augmenter la consommation de légumes, en particulier chez l’enfant, ont vu le jour, mais leur efficacité à long terme reste floue.
Les bénéfices santé d’une consommation élevée de légumes sont largement documentés et reconnus, ce qui fait de la majoration de l’apport en légumes, un objectif nutritionnel largement poursuivi.
Pourtant, même si l’on observe une timide augmentation de la consommation de ces végétaux, l’apport reste inférieur aux objectifs pour une grande partie de la population. Faire manger plus de légumes aux enfants reste un défi pour bon nombre de parents.
Nombreuses barrières à la consommation de légumes
Plusieurs facteurs associés à la consommation de légumes ont été décrits (comme le niveau d’éducation), de même que les principales barrières (néophobie, amertume, nature de la préparation et de la présentation, exemple des parents,…). Et de nombreuses interventions ont été menées pour accroître la consommation de légumes, en particulier chez l’enfant.
Une nouvelle revue systématique menée dans le cadre du projet européen VeggiEAT fait le point sur ces interventions: elle a identifié 77 études portant sur 140 interventions, dont 133 menées auprès d’enfants.
Efficacité à long terme?
Les résultats montrent qu’en dépit des résultats qualifiés de positifs dans bon nombre d’interventions publiées, il n’y a pas vraiment d’éléments probants permettant de conclure en une efficacité à long terme.
Les auteurs appellent à mener des travaux pour étudier l’effet à long terme des interventions, et cela de façon distincte entre les différents groupes (enfants, adolescents, statut social bas…) et à en évaluer le coût/efficacité.