Ces fruits de l’été pourraient-ils aider à combattre le surpoids et ses pathologies associées? C’est en tout cas ce qu’affirment des chercheurs de la Texas A&M University.
Les résultats complets ne seront présentés qu’en août à l’American Chemical Society de Philadelphie, mais les chercheurs texans lèvent déjà un coin du voile sur leurs recherches expérimentales. Les analyses mettent en évidence l’activité de 4 grandes familles de composés phénoliques communes aux 3 fruits, en proportions variables: les anthocyanines, les acides chlorogéniques, les dérivés de la quercétine et les catéchines.
L’intérêt de ces composants actifs est qu’ils agiraient sur plusieurs lignées cellulaires et présenteraient des propriétés complémentaires à l’égard de l’obésité, de l’inflammation et du diabète. Ils réduiraient aussi simultanément l’oxydation du LDL-cholestérol, et baisseraient donc de fait le risque cardiovasculaire.
Pour les auteurs de l’étude, cette découverte est la première à démontrer une action synergique de fruits sur plusieurs composantes du syndrome métabolique, en modulant notamment l’expression de certains gènes et protéines impliqués dans le métabolisme des graisses, des macrophages ou des cellules endothéliales. Des recherches sont actuellement en cours chez la souris pour déterminer les doses actives et les mécanismes moléculaires à isoler derrière cet effet.
Source: Agrilife Today – 18 juin 2012 – Texas A&M University.