Des chercheurs belges ont récemment démontré, dans une enquête sur le comportement alimentaire de plus de 3.000 Belges, l’importance du rôle des protéines végétales dans la lutte contre l’obésité et le surpoids.
Il y a-t-il un lien entre les protéines végétales et animales d’une part, et le surpoids et l’obésité d’autre part? C’est la question à laquelle des chercheurs du plat pays ont essayé de répondre. Quelque 3.083 Belges ont été mis à contribution dans cette enquête, pour analyser leur comportement alimentaire et plus particulièrement leur consommation de protéines.
Il ressort de cette étude publiée dans le British Journal of Nutrition, que les hommes adultes de moins de 75 ans qui consomment le plus de protéines animales, présentent un BMI et un tour de taille significativement plus élevés, que ceux qui en consomment peu.
En revanche, tant chez les hommes que chez les femmes, chez les plus grands consommateurs de protéines d’origine végétale (essentiellement céréalière dans cet échantillon), ce risque de surpoids (BMI et tour de taille inclus) s’avère chez eux moins important.
Les chercheurs ont été amenés à conclure que les protéines végétales pourraient jouer un rôle dans la réduction du risque de surpoids et/ou d’obésité et encouragent à réduire la consommation de protéines animales, qui compose aujourd’hui encore 62 % des protéines totales consommées dans l’alimentation du Belge.
Source : Lin Y. et al., Plant and animal protein intake and its association with overweight and obesity among the Belgian population, British Journal of Nutrition, 2011, 105, 11061116.