Selon une équipe de chercheurs européens, la consommation quotidienne d’une tasse de café réduirait le stress oxydatif dommageable pour l’ADN.
Le café apparaît de plus en plus comme une source importante et sous-estimée d’antioxydants. D’après cette équipe de scientifiques européens, chaque tasse fournit en effet l’équivalent de 350 mg de polyphénols. En particulier l’acide caféique, un composé de la famille des acides chlorogéniques. Ces substances pourraient préserver l’ADN d’agressions extérieures.
C’est en tout cas ce qui ressort de cette étude, portant sur 38 individus en bonne santé et ayant consommé pendant 5 jours, quotidiennement et en cross-over, soit 800 ml de café soit 800 ml d’eau. Plusieurs mesures des dommages causés à l’ADN révèlent notamment que le breuvage provoque une diminution de 12.3% de la formation de purines oxydées. Selon les auteurs, les raisons de ce phénomène sont encore obscures. Un des mécanismes pourrait être, étonnamment, une diminution de l’assimilation intestinale du glucose par les acides chlorogéniques du café, ce qui, en perturbant le métabolisme énergétique, a pour effet de baisser la formation mitochondriale d’espèces oxygénées réactives ou radicaux libres. En d’autres mots, boire une tasse de café, c’est un peu comme une économie d’énergie pour l’organisme.