Une nouvelle étude américaine s’est penchée sur le phénomène « foodstagram » afin de comprendre pourquoi il nous fait davantage apprécier notre repas.
Lors d’une expérience, les sujets ont pu choisir de prendre ou non en photo un morceau de gâteau ou une salade de fruits. Le groupe qui avait photographié sa part de gâteau l’a davantage savourée, par rapport à celui qui ne l’avait pas fait. Dans le groupe dégustant une salade de fruits, cette différence n’était pas perceptible. Lors d’un deuxième test proposant le même morceau de gâteau pour tout le monde, le même effet s’est produit : le groupe qui savait que le gâteau contenait aussi du sucre et du beurre en a davantage profité. Ce qui contrastait avec le groupe qui pensait que le gâteau était uniquement à base de blancs d’œuf et de compote de pommes.
Sain ou pas?
Lors d’une dernière expérience, les participants du groupe mangeant une salade de fruits pensaient que l’autre groupe avait également reçu une collation saine. Leur plaisir s’en trouva accru une fois la photo prise. Une alimentation saine se révèle plus attrayante lorsqu’elle est mise sous le feu des projecteurs par autrui. Lorsque vous prenez vous-même une photo d’un snack sain, vous anticipez déjà votre plaisir. Un effet similaire est observé lors de la photo d’un snack non sain, mais l’accent porte alors davantage sur le goût.
Des rituels spécifiques
Qu’il soit sain ou non, une personne interagit avec son repas lorsqu’elle le prend en photo. Certains rituels, comme l’agencement de l’assiette ou le choix de l’angle de lumière adéquat pour une photo, rendent la nourriture plus appétissante. En outre, nous profitons davantage du repas par la suite, car notre faim ne fait qu’augmenter tout au long du rituel.