Si le début de l’année est généralement propice aux bonnes résolutions, notamment en matière d’alimentation et d’activité physique, une étude conduite par l’Université de Vermont rapporte que les ménages achètent plus de calories après les vacances de Noël que pendant la période de fêtes.
C’est un constat assez étonnant, la période des fêtes de fin d’années, et même pratiquement tout le mois de décembre, étant souvent associée à la multiplication des repas bien fournis et les considérations relatives à l’équilibre alimentaire mises au placard, pour être ressorties après les fêtes.
L’étude conduite par le Prof Lizzy Pope porte sur 207 ménages New-Yorkais, dont les achats alimentaires ont été passés au crible pendant une période de 7 mois. Les chercheurs ont distingué 3 périodes: de juillet à Thanksgiving (4e jeudi de novembre), qui sert de référence, de Thanksgiving au Nouvel An, et du Nouvel An à mars. Le but était de voir dans quelle mesure les bonnes résolutions avaient un impact sur les achats alimentaires.
Les résultats montrent, comme on pouvait s’y attendre, que les dépenses alimentaires au cours de la période de fêtes augmentent (+15%), et que 75% de cette augmentation s’effectue pour des aliments jugés moins sains. Et après les fêtes, en toute logique, on observe une augmentation de 29,4% des ventes d’aliments jugés plus sains par rapport à la période de référence. Mais ce qui est plus surprenant, c’est que les achats pour les aliments moins sains restent au même niveau après les fêtes que pendant!
Et le bilan calorique du panier de la ménagère est encore plus surprenant, puisque les auteurs relèvent une augmentation de 9,3% des calories achetées après les fêtes, par rapport à la période de fêtes, et de 20,2% par rapport à la période de référence. Voilà qui explique que dans le titre de leur article, les auteurs parlent de «New-year’s Res-Illusions»!