Une nouvelle étude démontre que l’aspect visuel de bons petits plats a un impact significatif sur l’activité cérébrale, en particulier quand nous avons faim.
Au vu de la profusion numérique actuelle de photos attrayantes de plats, diffusées via des outils comme Instagram, des scientifiques de l’Université d’Oxford et de l’Université nationale de Yokohama ont étudié l’influence de l’aspect visuel de l’alimentation sur la sensation de faim. La révision de résultats de recherches antérieures révèle qu’il existe une corrélation positive entre la consommation de ces images virtuelles et la consommation réelle d’aliments riches en calories, où le cerveau joue un rôle central.
Le cerveau influence considérablement notre apport énergétique
Le cerveau semble avoir une influence considérable sur l’apport énergétique : le goût, l’odeur et la texture influencent la palatabilité de l’alimentation, mais l’aspect visuel joue un grand rôle dans sa consommation effective. Des images attrayantes d’aliments riches en calories semblent influencer davantage notre cerveau, surtout quand nous avons faim. Les modifications neurologiques, psychologiques et physiologiques qui surviennent, comme une augmentation du rythme cardiaque et du niveau d’insuline, donnent à l’organisme un signal l’incitant à se nourrir.
Recommandations pour promouvoir une alimentation saine
Ces constatations mettent en question l’abondante exposition à ces images et l’offre accessible d’aliments riches en calories. Les denrées alimentaires préparées éliminent l’expérience culinaire visuelle, perte pouvant être compensée par les images numériques, mais réduisent aussi l’expérience gustative durant le repas, ce qui nous incite à manger plus. Les auteurs concluent que l’effet de ces images doit être dédié à la promotion d’une alimentation saine.