Les données de l’étude IDEFICS rapportent que les enfants européens de 2 à 9 ans ingèrent une proportion importante de l’énergie sous forme de sucres, et que les jours les plus à risque sont le vendredi, samedi et dimanche.
Bien que la relation causale entre les sucres et l’obésité ne soit pas clairement établie, la réduction de la consommation de sucres chez les enfants constitue un objectif nutritionnel souvent poursuivi dans le cadre de la lutte contre l’excès de poids et l’obésité.
L’étude IDEFICS (Identification and prevention of dietary and lifestyle induced health effects in children and infants) apporte un éclairage nouveau sur la consommation de sucres et d’aliments sucrés chez les enfants âgés de 2 à 9 ans issus de 8 pays (Belgique, Chypre, Estonie, Allemagne, Hongrie, Italie, Espagne et Suède).
Elle montre qu’à l’exception d’un pays (l’Estonie), la consommation de sucres (naturellement présents et ajoutés) dépasse les 20% de l’apport énergétique total (AET). Elle plafonne à 30% de l’AET en Allemagne, suivie par la Belgique qui atteint les 28% de l’AET.
Les chercheurs ont en outre observé que la consommation de sucres est plus importante les jours de week-end que les jours de semaine. Le vendredi se situant à un niveau intermédiaire entre les autres jours de semaine et le week-end.
L’apport énergétique, lui, n’affiche pas de différence selon le jour de la semaine, ce qui suggère que la surconsommation de sucres dominicale est compensée par une réduction d’autres sources de calories.
Svensson A. et al., Eur J Clin Nut, 2014; 68: 822–828.