S’il est louable que le végétarisme ait la cote pour des raisons éthiques, politiques ou écologiques, il semble bien utile de veiller au grain vu le paradoxe de certaines recettes!
Le végétarien exclut toute chair animale de son alimentation au profit des sources végétales. Il met souvent un point d’honneur à choisir ses aliments et à soigner la composition de ses assiettes dans le respect des fondements du végétarisme.
Il consomme donc en principe une alimentation riche en fibres, en antioxydants, en certaines vitamines et certains minéraux et devrait avoir des apports en matières grasses plus équilibrés, avec moins d’acides gras saturés, et assez d‘acides gras essentiels (oméga-3 et oméga-6).
Généralement plus équilibré
Ce type d’alimentation se profile a priori parmi les plus protecteurs vis-à-vis des maladies cardiovasculaires, de certains cancers (notamment digestifs) et de certaines maladies métaboliques (hypertension artérielle, diabète de type 2).
Alors que penser d’une recette qui fait la part belle aux légumes, mais qui trahit l’équilibre en noyant ces pauvres végétaux dans pas moins de 20 cuillères à soupe d’huile?
C’est, en effet, ce que propose la fiche recette de l’épigramme de légumes d’hiver mise à disposition sur un des sites du plus grand spécialiste à travers le monde de Services intégrés de qualité de vie.
20 cuillères à soupe d’huile
Ce sont en effet pas moins de 20 cuillères à soupe d’huile qui sont nécessaires à la confection de cette recette de légumes, qui prône la bonne dose de vitamines pour affronter l’hiver. Et même s’il s’agit essentiellement d’huile d’olive, il y a de quoi être interpellé!
Cet exemple, qui n’est pas une exception dans les recettes végétariennes, doit surtout inciter chacun de nous à rester attentif à ce qu’on veut nous vendre comme «sain» et «naturel», en y regardant de plus près.