L’empreinte écologique du consommateur belge pourrait notamment être réduite grâce à un régime alimentaire plus durable. À l’heure actuelle, il existe de nombreuses solutions durables permettant de remplacer la viande, mais celles-ci ne font pas toutes l’unanimité. Par ailleurs, le consommateur flamand rechigne à mettre la main au portefeuille pour la viande durable.
L’Université de Gand a mené une étude visant à analyser l’avis de 221 Flamands sur les solutions durables qui permettraient de remplacer la viande.
Il ressort des résultats de cette étude que les participants (42%) sont conscients de leur empreinte écologique élevée (en Belgique, elle représente 7,11 hectares globaux/personne), mais sous-estiment la mesure dans laquelle l’élevage et la consommation de viande y contribuent. En effet, ils ne les citent pas dans le top 5 des facteurs responsables de leur empreinte écologique élevée.
L’avis des participants sur des aliments plus durables est exprimé en chiffres, allant de 1 (négatif) à 5 (positif), compte tenu des paramètres suivants: solution bonne, réaliste, acceptable, efficace et à long terme.
Les participants ont émis un avis positif sur des solutions telles que la limitation des portions de viande et la consommation de viande issue d’une production moins polluante, de poisson durable et de viande biologique. Mais ils se montrent peu enthousiastes quant à la consommation de viande hybride (c’est-à-dire lorsqu’une partie de la viande est remplacée par des ingrédients végétaux), de substituts végétaux et de protéines issues d’insectes.
Par ailleurs, le consommateur serait uniquement disposé à payer un prix plus élevé pour la viande biologique, étant donné qu’il a été prouvé que celle-ci est bénéfique pour l’homme et pour l’environnement. 47% des participants refuseraient de payer des impôts pour la viande durable. En revanche, 66% des participants sont favorables à l’octroi de subventions pour les aliments durables.