Une nouvelle revue des données disponibles justifie pleinement l’intérêt de passer aux céréales complètes, ingrédients associés à une plus faible mortalité totale.
Les céréales complètes vivent, avec quelques années de décalage, une histoire comparable à celle des fruits et légumes: devenir lentement mais surement un objectif nutritionnel majeur, sans que l’on ait pourtant pu expliquer précisément les mécanismes protecteurs.
Une chose est sûre, dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas qu’une question de fibres… Pour les céréales complètes cependant, les données n’ont pas été toutes aussi convergentes que pour les fruits et légumes, d’où l’intérêt de cette nouvelle revue.
Pour 50 g de céréales complètes par jour
Les auteurs ont inclus dans cette revue: 13 études sur la moralité totale, 12 sur la mortalité cardiovasculaire et 8 sur la mortalité par cancer. Au total, les données portent sur près de 175.000 décès.
L’analyse montre que pour une augmentation de 50 g de céréales complètes par jour, la mortalité totale est diminuée de 22%, la mortalité cardiovasculaire de 30% et la mortalité par cancer de 18%.
Accidents ischémiques seulement
En allant un peu plus loin, les chercheurs constatent que la réduction du risque est du même ordre pour la mortalité cardiaque par ischémie (-32%), alors que rien de significatif n’apparait pour la mortalité par AVC.
Cette étude vient donc clairement appuyer les recommandations de plus en plus nombreuses visant à déplacer la consommation de céréales et amidons raffinés par des céréales complètes.