La fraîcheur et la qualité sont déterminantes dans le choix des consommateurs, mais le prix constitue un deuxième facteur essentiel. En outre, l’importance des critères éthiques, de l’origine et de la production locale ne cesse de croître.
À la demande du VLAM, l’Office flamand de marketing agricole et de la pêche, une nouvelle étude portant sur les considérations des consommateurs lors de l’achat de produits frais au supermarché a été réalisée récemment. Les différents critères ont été cartographiés grâce à une enquête menée auprès de 500 consommateurs flamands. Cette enquête s’est essentiellement axée sur les expériences des personnes responsables des achats au sein de la famille.
Le qualité et le prix sont décisifs
Fraîcheur et qualité priment lors de l’achat de produits frais. Les consommateurs évaluent ces critères par un test sensoriel faisant appel à la vue, à l’odorat et au toucher. La fermeté des fruits et légumes ainsi que la présence éventuelle de coups sont contrôlées. Dans le cas de la viande, la couleur et la texture jouent un rôle important : les consommateurs préfèrent en effet la viande présentant peu de graisse, d’os ou de nerfs.
Ensuite, les produits sont achetés si le prix est correct. Le prix est un facteur déterminant, mais pas le plus important. Pour qu’il puisse être acheté, un produit doit, selon les consommateurs, afficher une qualité et une fiabilité suffisantes. Toutefois, les promotions en magasin peuvent nettement influencer le choix initial.
Éthique et écologie
Informations et sécurité constituent le troisième critère principal des consommateurs, et en particulier: les informations figurant sur l’emballage, ainsi que la présence ou non d’additifs. Les considérations éthiques et écologiques occupent la quatrième place et englobent les éléments suivants: bien-être animal, environnement, production locale, commerce équitable, etc. À long terme (environ 10 ans), on devrait observer une importance accrue du pays d’origine et du caractère local des produits.
L’importance du bien-être animal a aussi fortement augmenté (+11 %) par rapport à l’an dernier, mais il est possible que cette augmentation soit due aux informations circulant actuellement sur les mauvaises pratiques dans les abattoirs. Enfin, le commerce équitable et l’absence d’OGM semblent afficher une tendance à la baisse.